Prolam : une histoire d’innovation qui se poursuit
#P.U.R #Waxin #Zig-Zag
Découvrez l’entrevue donnée par Benoit Risi, directeur général de Prolam, sur l’histoire de l’entreprise depuis l’époque Nilus Leclerc, jusqu’à aujourd’hui.
À lire iciBien que Prolam soit reconnue depuis 1997 comme étant une entreprise manufacturière spécialisée dans la fabrication de planchers de semi-remorque en bois, ses origines remontent au début du 20e siècle. Nous nous sommes entretenus avec le directeur général, Benoît Risi, pour savoir comment Prolam est devenu le moteur d’innovation que l’on connaît aujourd’hui.
R : L’entreprise, créée sous le nom de Nilus Leclerc, a été fondée au début du 20e siècle par M. Léonius Leclerc. La première usine, d’une superficie de 40 pi x 120 pi, a été construite en 1906 et fabriquait des bancs d’église et des métiers à tisser. Au fil des décennies et des changements de propriétaires, l’entreprise a cessé de fabriquer des bancs d’église et des métiers à tisser pour entrer dans le marché des planchers de bois résidentiels au début des années 1980. Vers la fin de cette décennie, l’entreprise fabriquait aussi des planchers de semi-remorque en bois.
R : J’ai commencé à travailler dans l’industrie du bois franc pour M. Pierre Thabet en mai 1992. Cinq ans plus tard, M. Thabet a acheté les actifs de Nilus Leclerc et a fondé Prolam. En juillet 1997, nous avons commencé à commercialiser des planchers de semi-remorque en bois franc sous la marque Prolam, et en décembre de cette même année, je suis devenu directeur général de l’entreprise.
R : Notre priorité était, sans contredit, de mieux contrôler l’ensemble du processus de fabrication pour améliorer la qualité des produits et l’efficacité de l’atelier. Nous avons mis en place un laboratoire et un système de gestion de la qualité. Puis, nous avons redéfini nos processus de fabrication.
De nombreux investissements ont permis d’acquérir des équipements de pointe et d’en construire certains qui n’existaient pas sur le marché. Ce dernier point est très important. Nous avions énormément d’idées ingénieuses pour améliorer nos chaînes de production, mais très peu de ce qui existait déjà sur le marché s’adaptait à nos processus de fabrication. Nous nous sommes donc penchés sur la création de plusieurs systèmes innovants qui fonctionnent encore aujourd’hui.
Nous croyons fermement que la culture d’innovation de Prolam découle de la nécessité de repousser les limites de la technologie.
R : Les planchers de semi-remorque en bois franc sont un produit de base. Et avouons-le, ils sont fabriqués sensiblement de la même manière depuis les années 1950. Honnêtement, il serait difficile de différencier un plancher de semi-remorque d’un autre. Mais en y pensant bien, ça ne devrait pas être le cas. Par exemple, les différentes marchandises lourdes qui sont transportées comme la nourriture ou des liquides ont des besoins différents en matière de transport. Votre plancher de semi-remorque doit pouvoir supporter beaucoup de poids si vous transportez des rouleaux de papier, mais n’a pas besoin d’un environnement complètement aseptisé comme si vous transportiez de la nourriture. Au début des années 2000, nous avons étudié les différents besoins de l’industrie du transport et l’équipe de Prolam a décidé qu’il était temps d’évoluer.
Nous avons commencé par écouter les besoins de nos clients. Ensuite, nous avons visité plusieurs parcs de semi-remorques en Amérique du Nord. Nous avons analysé de vieilles semi-remorques et des planchers de semi-remorque qui avaient été mis au rebut. Nous voulions comprendre ce qui les avait endommagés et pourquoi ils se sont détériorés avec les années et ce qui aurait pu être fait pour améliorer leur durabilité.
C’est là que la réalité nous a frappés… deux fois plutôt qu’une. D’abord, nous avons remarqué que l’eau s’écoulait des joints lorsqu’il pleuvait. La pénétration d’humidité causait forcément la dégradation. Ensuite, en réalisant des essais de fatigue, nous avons constaté que la forme des joints d’assemblage à emboîtement conventionnels accélérait l’affaiblissement et qu’elle n’était pas optimale pour empêcher l’eau de pénétrer.
Même à cette époque, les clients se souciaient de la durabilité des planchers de semi-remorque. Tout le monde parlait du fait qu’une essence de bois était préférable à une autre. Mais au bout du compte, ce qui influençait réellement la durabilité n’était pas du tout l’essence du bois. Toutes les essences de bois utilisées pour fabriquer des planchers de semi-remorque en Amérique du Nord fonctionnaient très bien. La durabilité était liée à d’autres facteurs comme des procédés de fabrication adéquats avec de bons contrôles de qualité et l’utilisation de la bonne colle. Il y a aussi les dommages causés par des joints mal conçus qui laissent les gouttes d’eau s’infiltrer dans les planchers de bois et facilitent la rétention de l’eau. Finalement, la conception même des semi-remorques permet à l’eau de s’écouler autour des portes arrières.
R : Une fois nos processus de fabrication bien maîtrisés, nous avons concentré nos efforts de recherche et de développement à combattre le pire ennemi des planchers de semi-remorque en bois franc : la pénétration d’humidité. Nous avons commencé par développer la technologie d’assemblage et de design de joints Zig-Zag. Contrairement aux joints d’assemblage par emboîtement conventionnels qui permet à l’eau d’entrer par action capillaire, la technologie Zig-Zag de Prolam ne laisse pas autant entrer l’humidité dans le joint. N’oublions pas que les planchers de semi-remorque possèdent en moyenne 2 000 joints sur toute leur longueur et qu’ils sont les points les plus faibles du plancher. Si l’eau y pénètre, l’intégrité de la structure du plancher peut être compromise. De plus, nos joints innovants répartissent le stress des mouvements de charge répétés, ce qui rend les planchers Prolam beaucoup plus résistant à l’usure.
Dès que les joints Zig-Zag ont été mis sur le marché, nous avons amorcé le développement de P.U.R, notre colle thermofusible en polyuréthanne, et ensuite de Waxin, un traitement de paraffine solide pour le dessus des planchers de semi-remorque. Les deux solutions ont été conçues pour protéger le bois des intempéries intenses et des fluctuations de l’humidité causées par les conditions extérieures. Elles créent une barrière pour ainsi dire étanche. Contrairement aux solutions de protection conventionnelles comme le vernis, le polyuréthane et d’autres produits comme l’huile de lin, nos traitements Waxin et P.U.R augmentent significativement la durée de vie des planchers de semi-remorque. Selon nous, les solutions traditionnelles sont plus adaptées aux planchers résidentiels qu’aux planchers de semi-remorque. En combinant les technologies Zig-Zag, Waxin et P.U.R, nous répondons au besoin du marché avec la solution la plus efficace contre la pénétration d’humidité dans les planchers de semi-remorque.
R : Les propriétaires de flottes de semi-remorques investissent énormément d’argent. Pour un coût minime, ils peuvent utiliser nos solutions qui augmentent la durée de vie de leurs flottes qui est en général de 8 à 10 ans, parfois jusqu’à 15 et même 20 ans. Nos planchers demandent très peu d’entretien. En investissant dans les produits Prolam, les propriétaires de flottes réduisent leurs frais d’exploitation ainsi que leurs frais d’acquisition. De plus, les semi-remorques traitées avec la protection Prolam contre l’humidité ont une excellente valeur de revente. Cela représente un excellent retour sur l’investissement pour les propriétaires de flottes.
R : Absolument. Nous n’innovons pas simplement pour vendre un produit aux clients. Nous ne créons pas de solutions qui ne répondent pas aux besoins de la clientèle. Notre stratégie de recherche et développement vise à trouver des façons plus intelligentes de travailler et d’élargir notre expertise et notre savoir-faire. Bien que ce soit très important, lorsque la recherche et le développement sont alimentés uniquement par les besoins précis et exprimés par les clients, l’équipe de développement acquiert une vision restreinte des choses. On ne voit que l’arbre et non la forêt et ce faisant, on perd des opportunités. Les découvertes les plus innovantes surviennent alors qu’on ne s’y attend pas.
R : Bien sûr, nous analysons la concurrence et les tendances du marché. Toutefois, le fait de nous concentrer sur ce qui existe déjà ne favorise pas l’innovation. Nous préférons observer la manière dont réagissent les planchers de semi-remorque sur la route et écouter ce que disent nos clients sur le terrain afin de trouver des solutions ingénieuses pour augmenter les performances et le cycle de vie des planchers de semi-remorque. Nous investissons aussi beaucoup d’efforts pour démontrer à nos clients comment nos innovations peuvent améliorer leurs résultats.
R : Il y a plusieurs facteurs qui expliquent notre succès. Mais je crois que deux d’entre eux ont fait une plus grande différence.
D’abord, j’ai toujours dit que le succès de nos clients entraîne le succès de Prolam. Nos clients sont extrêmement importants, car, sans eux, Prolam n’existerait pas.
Ensuite, je pense sincèrement que la meilleure ressource de Prolam, c’est son équipe. Nous pourrions avoir le meilleur équipement, la meilleure méthodologie de production, les meilleurs produits à vendre, etc. Toutefois, sans une équipe dévouée avec le cœur à la bonne place, nous ne serions certainement pas ici aujourd’hui. Chez Prolam, nous avons tous le feu sacré!
R : Oh, nous avons plusieurs projets excitants en cours. Pour le moment, vous devrez rester à l’affût. Nous sommes encore en phase de réflexion. Mais nous espérons que nos innovations seront commercialisées sous peu.
Pour tout savoir sur nos produits, consultez les pages de Zig-Zag, Waxin et P.U.R.
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Découvrez l’entrevue donnée par Benoit Risi, directeur général de Prolam, sur l’histoire de l’entreprise depuis l’époque Nilus Leclerc, jusqu’à aujourd’hui.
À lire iciLors de l’achat d’une semi-remorque, vous devrez faire des choix entre les options et les spécifications de celle-ci. Plusieurs détails techniques doivent être pris en considération afin que votre semi-remorque réponde à vos besoins en transport. L’un des détails importants à considérer est la capacité du système de plancher (floor rating) que la semi-remorque doit posséder.
À lire iciL’industrie du transport cherche constamment à réduire ses coûts d’opération. Quelle est la solution pour atteindre cet objectif? Maximiser la durée de vie utile des équipements. Pour qu’un plancher de semi-remorque dure longtemps, il est important de le protéger de son pire ennemi : l’eau.
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